• Cet après-midi, j'ai l'humeur vagabonde. Entre deux gling gling sur mon ukulele désaccordé qu'on dirait même qu'il a fait la guerre (exigez la photo, vous l'aurez!!) et du travail (c'est la santé), je viens de voir ce dessin de Pénélope Bagieu, THE blogueuse à lire, à regarder et à savourer, grâce à ma copine La Prune. Avec La Prune, on aime beaucoup ce qu'elle fait, Pénélope. Surtout quand il y a des ukulélés et quand ça parle des garçons (ces grands dadais qu'on adore!) ;-)

    C'est par là!

    Ce dessin me rappelle étrangement la relation qu'entretient Adrien avec tout ce qui ressemble de près ou de loin à une guitare:

    - la première fois que je lui ai mis dans les mains mon ukulélé, super contente et fière de moi... J'ai vite déchanté. Au bout de cinq minutes il jouait du Hendrix ou du AC/DC. Battue...

    - la première fois que je lui ai mis dans les mains ma guitare de Guitar Hero (damned), super fière d'arriver à jouer Antisocial en mode "moyen"... J'ai vite déchanté. Au bout de cinq minutes il jouait plein de trucs trop bien sans faire d'erreur et sans être sifflé par le public. La vie est vraiment trop dure... 


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  • En ce dimanche soir frais et austère, quelques mots pour vous inviter à visiter le site de Wally

    Wally, je vous en ai déjà parlé. C'est ce comique un peu fou, chanteur hors-pair, à l'humour potache, noir et "social". C'est surtout un voisin aveyronais (donc foncièrement bon), qui accuse les Cantalous de venir voler les champignons de l'Aveyron (raciste!)

    Chaque mois (enfin, il sèche parfois et saute quelques épisodes), Wally poste sur son site un "bulletin du moi ", où il présente les dates de ses tournées et où il fait la promo de quelques disques. Et bien, nous avons l'honneur, que dis-je la joie, d'apparaître dans le dernier bulletin. Allez y jeter un coup d'oeil (c'est vers la toute fin de la vidéo) c'est sympa, et surtout, profitez-en pour naviguer sur sa page, peut-être passe-t-il près de chez vous très bientôt avec son nouveau spectacle "Absurdités protéiformes". Dans ce cas, courrez-y vous m'en direz des nouvelles! 


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  • Et voilà, toutes les bonnes choses ont une fin. Le père Noël est passé, les cotillons sont sortis de leur cachette et nous voilà repartis pour un tour!
    Meilleurs voeux à tous, santé, bonheur, cheveux comme dirait quelqu'un qui se reconnaîtra ;-) et musique, évidemment!

    Dans les prochaines semaines, je vais essayer de mettre en place une newsletter pour vous tenir informés régulièrement directement chez vous de notre "actu": concerts surtout. Prochain rendez-vous pour le moment le 21 février à Lille puis le 28 à Paris (Abracadabar).

    Mais comme le père Noël est bien informé (le bougre), il a amené cette année dans sa besace un nouvel instrument de torture (pour les buddy boys et surtout mes chers voisins)... Une Clarinette!! Et oui, Clariminette a rejoint la horde de ukulélés rugissants...! Bon autant vous le dire tout de suite: c'est pas gagné... Déjà, j'arrive à sortir un son et à jouer L'eau Vive. Mais à la fin, j'ai l'impression d'avoir couru un 100 mètres... Ça craint. M'enfin, avec de l'entraînement, ça devrait venir. J'essaierai de m'enregistrer, pour vous faire partager l'évolution du travail, un peu comme j'avais fait au tout début pour le ukulélé ;-)

    Allez, sur ce, je m'en vais bosser. Car, c'est un scoop, il y a aura une surprise réservée aux chanceux qui viendront nous voir à Paris fin Février...!

    Ahah! 


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  • Alors bon, hein, non! Je ne parle pas du Top 50 de la télé! Pas celui où Johnny fout une grosse claque aux p'tits jeunots en boostant les ventes de disques ces dernières semaines. Non, moi je parle du vrai Top 50: le Top 50 Ukulele Sites.

    Depuis quelques semaines, vous avez peut-être remarqué sur le blog, là, en haut à gauche, juste sous votre nez, un petit logo marron intitulé "Top 50 ukulele Sites". Ce site génial permet à tout un chacun (qui tient site ou blog sur le ukulélé) de s'inscrire et de voir son site évoluer en fonction des visites.

    Et bien, nous étions rentrés à la 75e place. Et nous sommes depuis hier à la 50e place. Soit une jolie remontée, car il y a du lourd niveau site.

    Voilà, c'était l'auto-congratulation du mardi. C'est Noël, ça monte à la tête!!! 


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  • Voilà, ça y'est, c'est fini... Snif... Déjà!
    Si vous bien lu ce blog, (c'est le test), vous savez sans doute que nous étions ce week-end à Francfort. Nous avions été invités par Iso Herquist , pour jouer au... Attention je prends mon souffle: GlühweinMassaker Null Acht ! Pendant une même soirée, quatre groupes se produisent et le public peut boire du vin chaud et manger des frites de Noël.

    Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on a "kiffé notre race" comme diraient les djeunes (que nous sommes encore!). L'organisation était nickel, l'accueil formidable, le public sympa et festif, l'ingé son pro, les fumigènes piquants, les lumières rougeoyantes et les buddy boys super méga trop top cool! Comment raconter tout ça sans tisser un roman...? Simple comme bonjour: procédons par thème!

    Le trajet /

    Comme lors de notre envolée à Gross Umstadt , nous avons loué une voiture. Une splendide Kangoo qui nous donnait un air de famille nombreuse (en se demandant bien où étaient passés les parents). Un peu serrés...? Non, même pas. Imaginez, on a même joué du ukulélé pendant le trajet. Ok, j'ai bien conscience que ce n'est pas un record incroyable et que jouer de la contrebasse dans une smart aurait été vachement plus vendeur, mais on fait avec ce qu'on a. On a donc chanté des chansons paillardes mignonnes, on a cherché des rimes paillardes toujours de bon goût et on a fait rimer sac à dos avec "lolo" banjo. Et je suis en mesure de dire officiellement, ici bas, que je crois qu'à ce petit jeu-là, j'ai battu les garçons en surfant sur l'effet de surprise. Ginette, 10 points!

    Les imprévus /

    Même pas drôle, y'en a pas eu! On partait sans trop savoir à quoi s'attendre, donc pas de mauvaise surprise. L'arrivée à Francfort de nuit a été un jeu d'enfant (ouais, mais, sans le GPS, les mecs, et ben, nous n'en serions pas là aujourd'hui!). On s'est donc retrouvé dans un quartier de Francfort réputé comme "glauque", dixit Nils, notre traducteur préféré. Mais même ça, ça ne nous a pas fait peur. Pff, il nous en faut plus!

    La salle /

    Je vous trouverai des photos, mais pour résumer et si on a bien tout compris, il s'agissait d'un ancien hangar d'abattoirs. Glop, direz-vous! Et bien même pas peur! Des concerts ont régulièrement lieu et tout est prévu pour que tout se passe dans les règles de l'art. Un coin bar plutôt cosy, un "backstage" où les éplucheurs clandestins de patates de Noël se sont relayés une bonne partie de l'après-midi etc. etc.

    La soirée /

    Bon, nous avons eu un petit moment de flottement quand on a vu que le rose de nos chemises-robe allaient vraiment trancher dans la soirée... J'avoue m'être demandée à plusieurs reprises: "mince... C'est bien nous qui étions invités?" Et puis, faisant une totale confiance à Ian, l'organisateur, on a fini par se dire: "si on est là, c'est qu'on a notre place"... Et la place, on se l'est faite. Troisième position de la soirée, juste après un groupe de Grind Core... Késako ça? Bon, comment vous expliquer... Vous voyez le bruit du moteur de votre voiture quand il a pris froid et qu'il commence à redémarrer... "brrrrr brrrrr brrrrr". Voilà. C'est à peu près tout ce que j'ai réussi à discerner... Alors bon, c'est sûr que nous, après, euh... "Hallo!!" Heureusement, entre chaque groupe, une troupe de théâtre recentrait les énergies du public autour de pièces, certes incompréhensibles pour nos pauvres oreilles françaises mais, à en croire la réaction du public, drôles.

    Le concert /

    Ah, mon Dieu. Comment résumer ça.... On a eu un rappel!! Et ouais, c'est pas la classe ça?? Même qu'on a fait genre "on sait pas quoi jouer! Qu'est ce qu'on rejoue?" ... Non parce que, tout ça, évidemment, c'était prévu! (hum). Le public était chouette, il dansait, on a même eu droit à un "Allez les Bleus!" (ok, Nils, on t'a reconnu!). Bref, c'était super. Vous avez la pression pour être un public à la hauteur des Glühweinmassaker-tiens! Rhooo, je plaisante!

    Hey, en plus, j'ai un peu parlé anglais, j'ai même pas eu peur, et sur mes trois blagues, ils ont ri à une!!! C'est pas beau ça??!

    L'après-concert /

    Ah ben, là, évidemment, il a bien fallu quitter nos costumes roses collants... Et se résoudre à enlever nos panoplies de super-héros-Ginetto-Machin! Les rencontres furent belles, il y a eu Nils et sa copine Maki (Gigi, non, c'est pas Anna!), il y a aussi la charmante demoiselle de l'entrée, qui a vendu tous nos cds et qui nous disait "Booonsouuaar Madaaame" à chaque fois qu'on passait devant elle, il y a eu Ian, qui m'a appris des techniques de grattouillage de ukulélé et qui a hébergé les trois énergumènes, Harald, chez qui nous avons dormi avec Julien et puis Stéphan qui nous a parlé de Patricia Kaas, l'ingé son punk qui nous a regardé avec des coeurs dans les yeux quand on est descendu de scène, les gens qui nous ont acheté notre cd sans prendre le cd... Etc, etc.
    Et puis, en Allemagne, tu bois du vin chaud à la vodka, et même pas tu as la tête qui tourne, ils sont fous ces Allemands!

    Ah, j'allais oublier. Nous avons donné notre première interview radio! Si si! L'événement était organisé en partenariat avec une radio, Radio X . Une émission nous sera entièrement consacrée le 28 janvier sur leur antenne, à 17 heures. Une heure d'émission avec morceaux du live et interview. Autant vous dire que l'interview, ce fut du grand n'importe quoi. Nils, notre copain traducteur avait un petit coup dans le nez et monopolisait pas mal le micro... Les questions? "ça vous fait quoi d'être interviewés dans une boucherie?" "Vous venez de Vincennes? Moi je connais bien le bois de Vincennes, ahah!". Bon, je le charrie, mais c'était super sympa, on a bien rigolé et mon "Ich Liebe Dich" et les cris des garçons resteront dans les annales de... de quoi, d'ailleurs? De notre mémoire, tiens!

    Le retour /

    Après une nuit courte et un café chez Ian et son amie, nous sommes donc repartis, la fleur au fusil et les "strates de cernes" sous les yeux. On a joué du ukulélé, fait trois rimes dégueulasses et chanté avec la voix un peu enrouée. Ils étaient remontés comme des coucous. Pffiou... Ah, et puis on a eu droit au contrôle de douanes, grâce aux cheveux d'Adrien!!! Imaginez, 5 gugusses dans une voiture avec un chevelu et 4 mal rasés (enfin, le chevelu était aussi mal rasé, sinon ça voudrait dire que je suis mal rasée...).  "Bonjour! Vous venez d'où? Vous avez des stupéfiants? "Non, on fait pas du rock n'roll" Vous fumez? Vous avez quoi dans le coffre? Vous avez combien d'argent? Vous l'avez où l'argent?", tout ça en 25 secondes et demi avec un agent de chaque côté de la fenêtre... Suspense, vous vous dites: purée, ils ont du vider le coffre... Et non, même pas! C'est pas la classe, ça? En plus, l'un des douaniers était plus que sexy (ah, l'attrait de l'uniforme, ça ne marche pas que pour les infirmières!)

    Voilà, bientôt, quelques photos viendront compléter cet inventaire à la Prévert et nous devrions recevoir une captation sonore du concert. Si notre comité de censure décide l'ouverture et la transparence de cette représentation, alors peut-être que vous aurez la chance, que dis-je l'honneur, d'écouter quelques morceaux "live". Mais pour ça, il faut être sage, et marquer sur vos tablettes nos prochains concert: à Lille le 21 février et à Paris le 28 février!!

    Gigi

    PS: Nous allons constituer une mailing list assez vite, pour vous tenir informés des nouveautés. Si vous souhaitez faire partie de la liste, envoyez moi un petit message par ici: ginette.machin@gmail.com !


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